Le Pays où l’on n’arrive jamais – André Dhôtel

Mise en scène de Godefroy Ségal

Peinture Jean-Michel Hannecart

Avec Nathalie Hanrion 

Lumières Luc Khiari

Designer Vidéo Sébastien Sidaner

Musique Oskar Schuster

Chorégraphie Victor Cuno

Assistants Scénographie Jules de Guibert et Ilayda Elis

Le pays … ?

Quand on découvre ce roman, on a l’impression d’entrer dans un monde, un univers qui ne ressemble à rien d’autre. Des arbres, des fougères, des canaux, des lacs, des champs, des routes, des monts et vallées, des levés de soleil, des nuits étoilées… Rien de particulier pourtant. Mais Dhôtel nous raconte cela comme personne, et voilà que tout ça devient comme rien d’autre au monde. On ne regarde plus aucun arbre comme avant après avoir lu Dhôtel. On ne caresse plus aucune fougère comme avant après avoir lu Dhôtel.

Ce n’est pas la force d’un grand écrivain. C’est la puissance d’un très grand.

Et bien sûr, à bien y regarder, il y a du Alice dans le Pays, un lapin blanc ne devient-il pas, d’une certaine façon un cheval pie ? Il y a du Peter Pan aussi ! Cette recherche de Pays soit disant imaginaire… Oui ! Il y a tout ça. Mais loin d’être une copie, cette œuvre s’élève au niveau de ces dernières. Ce ne sont pas les thèmes qui frappent leur rapprochement. Mais bien celle d’une puissance littéraire qui nous ébranle au plus profond de nous même. Et comme pour ces œuvres, il n’y a plus d’âge qui compte ! Pour les enfants ? Oui ! Possible ! Pour les grands ? Indispensable ! Dirions-nous !