Chant d’amour et de mort du cornette Christopher Rilke

Chant d’amour et de mort

du cornette Christopher Rilke

De Rainer Maria Rilke.

 

Affiche chant d'amour

 

Mise en scène : Godefroy Ségal

Décor et costumes : Elsa Pavanel

Musique : Bumcello (Tôt ou tard – Warner)

Lumières : Guillaume Lambert

Réalisation décor : Bruno Perrachon

Réalisation costumes : Séverine Thiebault , Anne Tesson, Mathilde Grolleau, Catherine Dufaure

Graphisme : Olivier Roubert

Administration : Jérôme Bocquet

Avec : Géraldine Asselin, Elisa Bourreau, Olivier Breuils, Louis Cousquer, Laurent Despont, Céline Espargilhé, Nathalie Hanrion, Florence Huige, Cédric Ingard, Pierre-Emmanuel Judas, Xavier Kuentz, Aurélien Lorgnier, Boris Relhinger, Catherine Whitefield, Benjamin Yvert et Hervé Walbecq

Un spectacle In Cauda présenté avec le soutien du Théâtre du Campagnol, Lilas en scène et le Théâtre de Rungis-Arc-en-ciel.

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Sur un rythme frénétique,

Dix-Sept comédiennes et comédiens

retracent le Chant d’amour et de mort de Rilke,

avec une langue universelle,

celle d’un théâtre où un souffle captive,

celle d’un théâtre où la vie sonne plus dur que des mots.

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La Compagnie In Cauda œuvre depuis quelques années à la recherche d’une matière théâtrale autonome où le verbe deviendrait la ponctuation d’un récit, d’une narration dont l’essentiel proviendrait de vecteurs plus sensitifs que raisonnables. À partir des travaux de Paul Claudel, le verbe, respiration rare mais régulière, balise le parcours offert aux spectateurs en le rendant de ce fait possible, haletant et fragile.

C’est ainsi qu’In Cauda a travaillé sur Calder et son œuvre (Fer Calder) sur l’atrophie de la parole dans les communautés minoritaires, (La Peau de l’ours de Legrélé et Blaise Cendrars) et s’engage sur un travail à partir de l’œuvre de Rainer Maria Rilke et son désir d’un théâtre violent et de silence.

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Le Chant.

Année 1663. Les turcs et l’Europe chrétienne sont en guerre. Des troupes hollandaises se mêlent à celles de Léopold I et à celles de Louis XIV menées par Coligny. Cette guerre sera d’une rare violence.

Nous suivons alors un régiment de cavalerie et plus particulièrement un cornette (sous lieutenant et porte-étendard) dans cette traversée d’horreurs et de misères.

Le passage d’une adolescence heureuse et insouciante à l’âge adulte pour ces jeunes aristocrates sera d’une telle promptitude que beaucoup subiront la mort comme une délivrance.

Une des premières œuvres du poète Rilke qui tend à fusionner le lyrisme des sentiments aux cadavres hideux de nos pires cauchemars.

Vidéo BA du spectacle: ICI